Séjour éclair à Agua caliente
Notre visite du machu picchu commence avec 2h30 de marche le long de la voie ferrée, pour arriver à Agua caliente. Notre guide de demain nous y attend. Miguel (c’est son nom) nous indique où se situe notre hôtel et nous donne rendez-vous pour le dîner. Nuit et dîner qui sont eux aussi compris dans l’excursion. C’est une très jolie ville Agua caliente, perdue au milieu de ces immenses montagnes. Le marché artisanal cache la gare ferroviaire (cacher est le mot juste, je vous assure !), la rivière éventre la ville en deux rives, les rues sont propres et paisibles. A première vue, je pensais que cette ville devait son existence à sa localisation (au pied du Machu Picchu) et sa vocation (accueillir des touristes). Cette ville vaut vraiment le coup de s’y arrêter pour une petit visite avant de vous rendre au machu picchu.
Mais au cours de cette soirée, j’ai pu entrevoir la vie de ses habitants. Des petites rues passantes, de la musique s’échappant d’un appartement, et surtout cet événement. Un tournoi de football des clubs de la ville. Sur un immense terrain, plusieurs matchs. Féminin, masculin, tous ces jeunes jouent un football de qualité. J’aime cette ambiance qui réunie petits et grands et qui fait vivre la ville. Je me rappelle qu’une longue journée nous attend demain et vais me coucher.
D’interminables marches
Le lendemain, après un petit déjeuner (fourni lui aussi), nous partons. La veille Miguel nous avait dit quelque chose tel que :
« Les plus sportifs montent les escaliers en 1H15 ; les moins sportifs en 1H30 ; et les autres le font en bus » Mais le bus, c’est 24USD aller/retour (hors budget) alors nous tentons les marches. Mais nous ne sommes pas sportifs. Alors nous prévoyons 3h pour un trajet qui devrait en prendre 1h30. C’était éprouvant. 1km de dénivelé pour un chemin long d’un peu plus d’un kilomètre. Nous faisons des courtes pauses mais très régulièrement. Il ne faut pas être en retard pour notre visite de 11h. Nous sommes en sueur. Nous rationnons notre eau. Certains boivent plus que d’autres, mais tous doivent pouvoir s’hydrater. Nous prenons quand même quelques secondes pour photographier la vue.
La foule nous apparait enfin. Ca y est, nous voilà arrivés. Un coup d’œil sur la montre et nous voilà tous surpris. 1h09. Nous avons fait mieux que les sportifs dont Miguel nous parlait la veille. Fiers de nous, nous nous sommes récompensés d’une part de brownie au café à côté. La seule explication que nous ayons trouvé au fait que 4 non sportifs fassent cette ascension en si peu de temps réside dans notre séjour dans le sud Lipez (en Bolivie) où nous avons passé plusieurs jours à 5000 mètres d’altitude. Car il faut savoir que l’altitude favorise la production de globule rouge qui eux-mêmes contribuent à l’oxygénation du corps. Tout cela ayant pour conséquence d’améliorer notre endurance. Bref, nous voilà au Machu Picchu ! A suivre…
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