Entreprendre un long voyage nécessite de prendre en considération tous les facteurs en jeu lors du déroulement du voyage en question. Il faut notamment se renseigner sur le contexte géopolitique du ou des pays dans lesquels nous nous rendons, du contexte sociale mais également du contexte sanitaire. En effet, se rendre dans un pays touché par une épidémie comporte des risques. A mon sens, voyager doit être une expérience de vie qu’il faut anticiper pour réduire les risques pour notre propre vie. Pour rappel, mon projet de voyage (Rocky road to Sydney) consiste à rallier la France à l’Australie sans emprunter de transports aériens. Pour en savoir plus sur ce projet, c’est par ici. Dans cet article, je vous raconte comment le corona virus à modifié mon projet de voyage et en quoi cette pandémie mondiale va peut-être me forcer à reporter mon voyage.
1ière modification d’itinéraire
Avant que cette crise de corona virus ne commence, je rêvais d’un voyage en train. Mais pas n’importe quel train ! Je rêvais du transsibérien, voir ces paysages russes défiler à mes côtés avec pour destination le lac Baïkal. Je rêvais de pouvoir voir ce lac mythique, puis, de poursuivre mon voyage en traversant les steppes mongoles. Découvrir Oulan-Bator, les paysages désertiques du désert de Gobi… Je rêvais de tout cela.
Mais le corona virus est arrivé, et s’est installé. D’abord en Chine, puis partout dans le monde. J’ai alors eu la réflexion suivante : « Même si je ne cède pas à la psychose générée par les médias, je dois me rendre à l’évidence. Il est impensable pour moi de vouloir entrer dans un pays qui évacue mes compatriotes ». Il était clair alors que je ne passerai pas par la Chine. Or, je voulais tellement découvrir le lac Baïkal et les steppes mongoles, que j’ai d’abord tenté de trouver un autre itinéraire en imaginant me rendre au bout de la Russie puis en longeant le Japon en bateau jusqu’au Vietnam.
Cela a vite été peine perdue car le Japon commençait à être fortement impacté par cette crise sanitaire. J’ai alors trouvé un autre itinéraire. Je passerai par l’Iran. Ce pays m’a toujours fasciné. Un dicton dit « choisir c’est renoncer ». Il faut savoir qu’en vous rendant en Iran, vous vous interdirez par la suite de vous rendre aux Etats-Unis. C’est une de leur règles, toutes personne ayant séjourné en Iran ne pourra entrer sur le territoire américain (des Etats-Unis).
2ième modification d’itinéraire
Comme je le disais en introduction, avant de se rendre dans un pays, il faut prendre conscience du contexte dans lequel on voyage. Si on s’en tient à la situation géopolitique, il est vivement recommandé de ne pas se rendre en Iran. Cependant, quand on prend du recul sur les événements on s’aperçoit que les iraniens vivent normalement. De plus, les touristes visitent le pays, normalement eux aussi. En tout cas, c’est ce que m’ont remonté mes sources : Deux iraniens francophones que je connais personnellement ainsi que les nombreux touristes s’y rendant régulièrement et avec qui j’ai pu discuté sur des forums. Il faut toujours prendre du recul sur les informations que l’on peut trouver et les corroborer avec des témoignages, d’autres sources. En cherchant bien, on peut trouver également des informations préoccupantes sur la France.
Je vous invite à aller voir cet article du gouvernement canadien qui conseille les touristes sur leur voyage en France. Vous pourrez ainsi faire le parallèle avec votre ressenti sur votre vie en France et ainsi comprendre mes propos (pour indication, dans l’article du gouvernement canadien, il est question, de gilets jaunes, terrorisme et corona virus bien sûr !).
Je m’apprêtais donc à passer par l’Iran, quand l’actualité m’a soudainement rattrapé. Le corona virus place désormais l’Iran dans la même situation que la Chine. Puis ce fut au tour de l’Italie. Bref, il me faut prendre une décision…
Qui vivra verra
Concevoir un itinéraire de voyage prend du temps. Cela demande de se pencher sur tout un tas de chose comme évoqué dans l’article. Dans cette actualité en mouvement constant, j’ai alors décidé de ne plus perdre mon temps à créer de nouveaux itinéraires qui, tôt ou tard, finissent par ne plus convenir. Il reste encore plusieurs mois avant que je parte. Alors pour l’instant, mon itinéraire reste tel qu’il est. Bien sûr, j’ai déjà en tête d’autres idées d’itinéraire, 3 pour être précis. Mais pour l’instant, je préfère me dire que cette crise de corona virus va passer et que mon projet de voyage pourra se réaliser. Je suis donc les directives du gouvernement qui prévoit le confinement des français, chez eux. Qui vivra, verra.