Dans cette deuxième partie de mon voyage je vous parle de mon troisième moment mémorable de mon séjour à Ica (Pérou), la visite de l’oasis de Huacachina. Le retour de mon expérience à Ica et huacachina vous apportera quelques conseils et astuces pour que votre prochain voyage soit lui aussi inoubliable.

3/ L’oasis de huacachina :

Comme évoqué dans l’article précédant, mes amis et moi-même avons décidé, lors de notre voyage au Pérou, de nous rendre à l’oasis de Ica à l’oasis de huacachina par nos propres moyens. Le premier conseil que je peux vous donner, si vous êtes au moins deux à voyager, c’est de prendre un taxi. Demandez-lui le prix de la course avant de monter. Nous avons payé 7 soles (environ 2 euros en 2019) pour aller de notre auberge à Ica jusqu’à Huacachina. Sur place, vous n’aurez pas besoin de trouver une agence d’excursion, c’est elle qui vous trouvera !

Vous pouvez profiter d’une balade en buggy (jeep des sables), de descente de dune en sandboard et d’un coucher de soleil dans le désert pour 30 soles (environ 8 euros en 2019 pour 2h d’activité). Mais avant d’accéder au désert, il faudra s’acquitter d’un droit d’entrée de 3,60 soles (environ 1 euro en 2019). Puis place à l’aventure !

Sachez-le, le buggy remue…. BEAUCOUP ! Alors accrochez-vous et surtout gardez bien vos affaires à l’intérieur du véhicule ! Rassurez-vous, nous sommes très bien attachés ! J’ai parfois cru qu’on allait se retourner, mais non. Le sandboard, quant à lui, permet un autre genre de sensation forte, celle de dévaler à toute vitesse une dune allongé sur une planche. Gare aux poches qui se remplissent de sable !

La journée se termine par un magnifique coucher de soleil dans le désert. Un moment particulier que vit rien que pour soit. Je prends le temps de faire quelques photos… Il est temps de revenir à Huachachina puis Ica.

En parlant de huacachina, saviez-vous que cette oasis possède une légende ? En tout cas, il fait bon vivre et y règne une atmosphère reposante, surtout au bord de l’eau quand une brise rafraîchissante nous invite à profiter une dernière fois des lieux.

buggy dans le désert au soleil couchant lors de mon voyage à Ica et huacachina (Pérou)

La légende de Huacachina

J’ai réussi à vous traduire la stèle racontant la légende de Huacachina. Cela n’a pas été facile même pour moi qui maitrise la langue espagnole. Et puis, les traducteurs en ligne traduisent parfois des mots qui, sortis de leur contexte, ne veulent plus dire grand-chose. Bref !

Voilà la légende de la princesse indigène Huacachina telle qu’elle est inscrite sur la stèle :

TEXTE EN ESPAGNOL :


 

La princesa rubia canta de manera

Que no hay a quien no haga llorar su cancion

Conocenla todos por la huaca china

(le han puesto por nombre la que hace llorar)

 

Cierta vez el hueco que ha abierto en la arena

ante el algarrobo de aguas limpias llena

y en ellas sumerge su blanca y serena

desnude que pide firma de escultor.

 

Sale de su bano palpitante y fria

se envuelve en la sabana en que todavia

resaltan las curvas de su gallardia

y al verse en su espejo descubre un espia

ya que a espaldas de ella surge un cazador

 

La princesa huia con su espejo en alto

El zarzal cruzola dar quiso ella un salto

Tropzeo del puno ya de fuerzas falto

Se escapo el espejo. Fue una commocion !

Y el espejo roto se volvio laguna

Y al fin la princesa transformose en una sirena

Que hoy sale las noches de luna

A cantar a veces su antigua cancion

TEXTE EN FRANCAIS :


 

La princesse blonde chante de telle sorte

qu’il n’y a personne que ses chansons ne fasse pas pleurer.

Tous la connaissent comme la huaca china

(On lui donna pour nom « celle qui fait pleurer »)

 

Parfois, le creux qui s’est ouvert dans le sable

face au caroubier se remplit d’eaux limpides

 et en elles voit plonger sa blanche et sereine

nudité demandant la signature du sculpteur.

 

Elle sortit de son bain lancinante et froide

S’enveloppa dans la serviette qui encore

Souligne les courbes de sa grâce

Et en se regardant dans le miroir aperçu un espion

Alors dans son dos surgit un chasseur

 

La princesse s’enfuit avec son miroir

Le buisson la croisa, elle voulu sauter par-dessus

La poignée déjà manquante

Le miroir s’échappa. C’était la panique !

Et le miroir brisé est devenu lagune

Et à la fin la princesse se transforma en sirène

Qui aujourd’hui sort les nuits de lune

Pour chanter parfois son ancienne chanson.

Autoportrait dans le désert lors de mon voyage à Ica et huacachina (Péro

Pour relire la première partie, c’est par ici !